Exposition du 15 mars au 21 octobre au musée de la Chaussure, venez y découvrir les différentes étapes d'élaboration d'une chaussure ou d'un sac de maroquinerie : design, recherche, développement, production .
Le musée de la Chaussure offre l'opportunité aux étudiants de 2ème année du BTS métiers de la mode Chaussure - maroquinerie du lycée de la Mode d'exposer leur formation tout en leur laissant le champ libre pour la présentation de leurs travaux et de leurs produits finis.
Ainsi dans cette exposition, les étudiants et le musée souhaitent
Une des caractéristiques de l'industrie française de la chaussure est sa diversité.
Le domaine d'activité de la chaussure est multiple, il peut être d'exception dans le secteur du soulier sur-mesure (l'univers du luxe), à visée médicale avec le soin apporté aux pieds dans la podo-orthésie, expérimental chez les créateurs, ergonomique pour les chaussures de sport dans le secteur industriel ou fonctionnel avec le caractère protecteur de la chaussure de sécurité.
Que ce soit pour des productions artisanales ou industrielles, 150 opérations sont nécessaires pour fabriquer une paire de chaussures en cuir. C'est un travail qui requiert savoir faire, minutie et persévérance.
Les principales régions de production de chaussures sont les Pays de la Loire, Rhône Alpes, l'Aquitaine, ainsi que l'Alsace-Lorraine.
Il est possible d'accéder à ces métiers de manière classique par la voie initiale mais aussi par la voie de l'apprentissage qui apporte un plus en terme d'expérience.
Le terme Maroquinerie est employé pour désigner des objets qui ont été, à une époque, fabriqués en cuir, mais qui sont aujourd'hui réalisés avec des matériaux divers : cuir, matériaux synthétiques, tissus.
L'activité de maroquinier est multiple. De la fabrication de valises, sacs, aux produits animaliers, elle passe par de nombreux savoir-faire encore largement représentés en France.
Après avoir connu des mutations profondes tant dans les circuits traditionnels de production et de commercialisation que dans la structure de ses entreprises, le marché de la maroquinerie vit un souffle nouveau.
Les fabricants jouent la carte de la diversification et de l'innovation.
Le métier de maroquinier, issu d'une ancienne tradition de savoir-faire a su s'adapter aux nouvelles exigences de technicité et de créativité.
On peut accéder à ces métiers par des formations classiques en voie initiale, mais également grâce à des apprentissages qui apportent une autre dimension à la formation.
Actuellement les nouvelles habitudes de consommation se tournent vers l'objet personnalisé, unique, le "Do It Yourself".
L'impression 3D est une technologie pouvant aisément répondre à cette attente des consommateurs, la fabrication additive permet en effet de fabriquer une très large gamme de produits.
Elle apporte des changements radicaux dans tous les domaines du design comme le « generative design » ou l'hyper-personnalisation et ouvre ainsi de nouvelles perspectives, avec la possibilité de créer soi-même, chez soi, les objets dont on a besoin, quand on le désire.
Les industriels qui utilisent ce procédé peuvent passer directement de l'idée à l'objet, c'est-à-dire du modèle 3D au prototype en quelques heures et non plusieurs semaines. Cette capacité à réduire le temps et le coût de production, séduit de plus en plus d'industriels qui intègrent aujourd'hui cette technologie dans leur process de conception.
Les technologies 3D associées à la création d'un article en chaussure et maroquinerie permettent de réduire les délais de mise en oeuvre d'une collection et de créer des talons et des chaussures sur-mesure, adaptées spécialement à la morphologie de vos pieds, à votre démarche, à vos usages.
De nombreuses technologies d'application de motifs sur cuir permettent aujourd'hui de passer de la conception au produit quel que soit son univers (mode, décoration, ameublement, édition, matière technique,...), que le motif soit matérialisé ou virtuel, décoratif ou fonctionnel, une texture ou porteur de message.
Les évolutions récentes des machines permettent désormais de passer de la phase de développement de l'imprimé à son application avec une réactivité importante et un impact environnemental réduit.
En combinaison avec d'autres technologies numériques (conception 3D, réalité virtuelle et augmentée), ces technologies permettent d'expérimenter les nouveaux modes de conception et de consommation de demain (personnalisation, fashion 2.0, éco-responsabilité).
Ces atouts indéniables d'innovation et de créativité en font donc des technologies clés pour le renouvellement et la compétitivité de la filière chaussure et maroquinerie.
Source: Plateforme eMODE